Ce parallèle est dû au fait qu’on ne choisit ni le temps du Carême ni celui de la quarantaine, ce sont des temps qui nous précèdent et dont la portée nous dépasse.

Pour les protestants, le Carême, du latin « quadragesima », pour quarantième jour, ne signifie rien de particulier puisque seule la foi sauve, le salut étant un don gratuit de Dieu, nos œuvres n’y sont pour rien. Cela dit, rien ne nous empêche de profiter de cette quarantaine de jours avant Pâques pour nous souvenir particulièrement de celles et ceux qui sont en souffrance, en les remettant à Dieu dans l’espérance d’un avenir meilleur. Se faisant, on peut se demander ce que ça nous ferait d’être le patient zéro ou un de l’épidémie de Coronavirus et ce que ça fait depuis d’être un Chinois qui tousse dans des transports publics européens…

Le Coronavirus est aux portes de la Suisse, et des affiches à l’Université de Genève indiquent quelles précautions prendre face à ce qui est une épidémie et pas encore une pandémie. Le retentissement médiatique est symptomatique de la difficulté de notre époque à […]