La soferout est l’activité de calligraphie des textes, écrits à la main sur un parchemin et comprend l’écriture mais également la restauration des parchemins anciens détériorés au fil du temps.

Un sofer est, au sens traditionnel du terme, un scribe, c’est-à-dire un expert en calligraphie hébraïque.

Aujourd’hui, les scribes sont appelés sofer STaM 2. Ils sont principalement chargés de copier les parchemins de mezouza (boîtier contenant la prière du Shema Israël, que

l’on place sur les linteaux des portes), des tefilin  (du mot tefila, prière, qu’on appelle aussi phylactères, boitiers que les juifs pratiquants nouent sur leur front et leur bras gauche et contenant des parchemins où sont écrits des versets de la Tora) et des rouleaux de Torah. Ils écrivent aussi les rouleaux d’Esther, les contrats de mariage et les certificats de divorce.

Dans le judaïsme orthodoxe traditionnel, une des mouvances du judaïsme, la pratique de la soferout est interdite aux femmes. Dans le judaïsme libéral, également appelé réformé, les femmes ont les mêmes obligations, les mêmes droits et les mêmes devoirs que les hommes.  Cette égalité, liée au port des tefillin leur permet d’exercer le métier de sofer.

Une chose ne change pourtant pas, ce sont les règles d’écriture traditionnelle précises, tant par rapport à la forme des lettres qu’aux […]