Un an après, on n’a pas fini de mesurer les conséquences du massacre qui a eu lieu le 7 octobre 2023, raconte Sarah Barukh, essayiste et écrivain. Le drame qui a suivi avec l’écrasement de Gaza n’est que le dernier épisode des tragédies qui frappent cette région du monde depuis des générations. Un espoir, les avancées démocratiques qui émergent dans la région.
Une année de bouleversements
Sarah Barukh rejette avec véhémence l’idée que le Hamas ou le Hezbollah représentent les intérêts du peuple, en mettant l’accent sur les troubles persistants liés aux attentats du 7 octobre. L’année écoulée a été marquée par de nombreux bouleversements qui ont affecté les sphères personnelles, politiques et professionnelles. Sarah Barukh exprime son inquiétude face aux individus qui, sans expérience directe de la région, s’arrogent le droit de juger la situation, ce qui conduit souvent à des sentiments antisémites en France.
Décrivant le conflit comme une profonde « déchirure », Sarah Barukh déplore le sort des civils palestiniens pris au piège des organisations terroristes et de la guerre en cours. Les rapports faisant état de plus de 40 000 morts à Gaza, Sarah Barukh souligne l’ambiguïté des chiffres des pertes, notant que toutes les victimes ne sont pas innocentes.
En ce qui concerne la politique israélienne, Sarah Barukh estime que l’approche du Premier ministre Benyamin Netanyahou face aux prises d’otages est critiquable. Elle reconnaît les divisions au sein de la société israélienne et les souffrances partagées par toutes les parties au conflit.
Un optimisme prudent pour l’avenir de la région
Pour ce qui est de l’avenir, Sarah Barukh exprime un optimisme prudent pour la paix, citant des remarques récentes de dirigeants arabes rejetant le soutien au Hamas et prônant la démocratie. Ce sentiment souligne la conviction que la région peut finir par se stabiliser grâce à la nécessité économique, même si le spectre du conflit plane. Sarah Barukh conclut par un espoir de responsabilisation et de justice, suggérant que la paix doit finalement émerger des cendres de la guerre.
Production : Fondation Bersier – Regards protestants
Remerciements : Sarah Barukh
Entretien mené par : Jean-Luc Mouton
Technique : Quentin Sondag