Dans son dernier livre, « Le pouvoir du kintsugi : Sublimez ce qui est brisé« , paru aux éditions Flammarion, Matthieu Jasseron, anciennement connu sous le nom de « Père Matthieu », invite à un voyage introspectif inspiré de l’art japonais du kintsugi. Cette technique, qui consiste à réparer les objets brisés avec de l’or pour en révéler une nouvelle beauté, devient sous sa plume une métaphore puissante de la condition humaine. Il encourage chacun, croyant ou non, à percevoir ses failles et cicatrices comme des forces en devenir, des opportunités de transformation.
S’appuyant sur une légende japonaise et des passages de l’Évangile, l’ex « Père Matthieu » rappelle que « c’est lorsque je suis faible que je suis fort », citant Saint Paul. Cette vision profondément humaine et spirituelle transcende les barrières religieuses. Son approche inclusive rend le message chrétien accessible, même à ceux qui s’en sentent éloignés, et son style, mêlant anecdotes personnelles, réflexions et citations, offre des outils concrets pour surmonter les épreuves de la vie.
Depuis son départ de l’Église catholique, l’ex « Père Matthieu » consacre son temps à l’accompagnement spirituel et à l’animation de retraites. Il rêve d’une Église unie, capable de briller comme un vase réparé en kintsugi, riche de ses différences et de ses cicatrices. Selon lui, l’Église, dans toute sa diversité, a le potentiel de transformer le monde si elle ose embrasser ses fragilités et les sublimer.
Production : Fondation Bersier – Regards protestants
Remerciements : Matthieu Jasseron
Entretien mené par : David Gonzalez
Technique : Quentin Sondag
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