Il y a quelques semaines, la pasteure suisse alémanique Kathrin Bolt a troqué sa robe pastorale contre de lourds vêtements de protection. Elle a ensuite actionné une tronçonneuse, a placé la chaîne dentée sur une vieille chaire d’église mobile et l’a sciée en deux, de manière déterminée. « C’était un peu douloureux », raconte-t-elle, quand on l’interroge. « Mais il y avait aussi quelque chose de libérateur dans le fait de pouvoir scier une telle chaire, symbole d’une vieille tradition », ajoute-t-elle.

Des cultes sans prédication

L’ancienne chaire ne doit pas devenir du bois de chauffage, mais remplir une fonction toute particulière et nouvelle : l’équipe pastorale, en collaboration avec des jeunes et un menuisier professionnel, construira une table à partir de la chaire au cours des prochaines semaines.
C’est autour de celle-ci que les paroissiens se sont réunis quatre dimanches en février pour discuter et prendre la Cène ensemble. Le projet Cultes sans prédication, qui en est déjà à sa […]