Samedi 27 novembre la Fédération des associations familiales protestantes (AFP) a dévoilé les résultats des enquêtes qualitative et quantitative menées en partenariat avec le CNEF depuis plusieurs mois, auprès d’un échantillon de plus de 600 protestants évangéliques, afin de mieux connaître les familles qui composent les Églises et leurs préoccupations.

Trois sociologues, Séverine Mathieu, Frédéric de Coninck et Jean-Paul Willaime ont ainsi pu partager leurs premières analyses. Françoise Caron présidente de la Fédération de AFP retient plusieurs points essentiels de leurs interventions :

Tout d’abord, la tension vécue par les familles protestantes évangéliques entre les réalités du quotidien, et, leur attachement à la Bible, sur des sujets comme l’éducation, la bio-éthique, l’engagement bénévole et le travail notamment. Conscientes des difficultés et face à leurs doutes les familles protestantes évangéliques restent cependant confiantes en l’avenir car profondément ancrées dans la Bible et ses promesses, et attachées à la communauté « Église locale », qui leur permet de ne pas affronter seul leurs difficultés, en effet 65% des répondants sont plutôt confiants voire très confiants concernant l’avenir de leurs enfants et 91% des sondés fréquentent une « communauté locale (Église locale) » au moins une fois par semaine.

Si les protestants évangéliques sont massivement opposés à l’évolution des lois bio-éthiques (PMA, GPA…), ils cherchent cependant un équilibre entre ce qu’ils croient et le modèle qu’ils veulent atteindre, et, une réalité plus difficile. Ils ne sombrent pas dans les positions extrêmes. Dans sa conclusion de l’enquête qualitative, la sociologue Séverine Mathieu a été interpellée et touchée par la […]