La plupart des paroisses connaissent la difficulté de le garder à jour et, pire, de le faire vivre. Mais quand le site fonctionne, il se révèle être une chance. D’abord pour se faire connaître. Étant donné que le premier réflexe des gens de passage ou des personnes qui se posent des questions sur la foi est de questionner le net, via le smartphone ou la tablette, il n’est pas rare, depuis quelques années, de voir venir, dans nos communautés locales, en ville comme en campagne, des personnes qui ont trouvé sur le net des informations sur les protestants luthéro-réformé : sur leur foi, leurs rites, leurs différences avec le catholicisme, les décisions récentes ou anciens et… les horaires et lieu de leur réunion « géolocalisés ». Les paroisses sont de plus en plus nombreuses à le comprendre et sont désormais vigilantes à mettre à jour ces informations sur leur site.

Internet est également une chance pour l’annonce de l’Évangile. Les communautés locales, et pas seulement celles des grandes villes, se servent ainsi de ce média virtuel pour permettre à ceux qui n’ont pas pu se rendre au culte de lire les prédications (en les mettant en ligne ou en mettant des podcasts), mettent en place une catéchèse délocalisée et dématérialisée, instaurent des temps de prière virtuelle, des platesformes d’études bibliques… Certaines communautés vont même jusqu’à filmer le culte et à le mettre en libre accès sur internet. Toutes ces activités drainent un public souvent plus large que les simples membres de nos communautés. Des personnes qui n’auraient peut-être jamais franchi les portes de nos temples. Ces personnes forment une « communauté virtuelle ». Et même si rares sont ceux qui rejoignent la communauté « réelle » et s’y intègrent, cela arrive néanmoins plus souvent qu’on ne croit.

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