Cette année 2020, un peu spéciale, marque la fin d’un cycle. En effet, sa mission à l’IPT a pris fin en juin dernier mais c’était sans compter sur les sessions intensives de rentrée pour lui permettre d’intervenir une dernière fois auprès des étudiants.

Désormais membre du conseil presbytéral de l’EPUMA, c’est une nouvelle histoire qui commence pour lui. Il revient pour nous sur ses années passées à l’IPT.

Jean-Noël, pourriez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours ?

J’ai fait toute ma carrière dans l’enseignement public, en tant que professeur de lettres classiques, dans le Nord-Pas-de-Calais à mes débuts, puis à Montpellier et à Castries, après ma mutation dans le sud. Et j’ai pris ma retraite de l’Éducation nationale il y a deux ans maintenant.
J’ai rejoint l’IPT-Faculté de Montpellier il y a 18 ans, lors de la rentrée 2001-2002. Mais cette année 2020 est malgré tout une première pour moi, car je n’avais jamais assuré les sessions intensives de rentrée. Pascale Lintz, qui fut une de mes premières étudiantes ici, et qui a passé son doctorat en 2006, a fait appel à moi suite à un empêchement de dernière minute. C’est elle qui dispense habituellement les cours des sessions intensives. Je l’ai remplacée au pied levé, et avec joie, pour encadrer durant cette semaine les étudiants de L1 et dans une moindre mesure les L2.

Passer des collégiens aux étudiants de l’IPT, cela doit demander une certaine agilité ?

Ce qui est surprenant, par rapport au public de collégiens auprès duquel j’intervenais en tant que professeur de lettres classiques, c’est la diversité des parcours et des origines des étudiants de l’IPT. Rares sont ceux qui nous arrivent tout juste sortis du bac. En tant qu’enseignant, il faut s’adapter aux variations des […]