Vous êtes inscrit à l’IPT-Faculté de Montpellier, pourriez-vous nous en dire plus sur ce qui a motivé ce choix ? Et sur votre parcours au sein de la Faculté ?

Ma présence en France est due à l’heureuse obtention d’une bourse du gouvernement français (Campus France).  Deux raisons ont motivé mon choix préférentiel pour l’IPT et non ailleurs. Nanti d’un Master2 en Théologie et pasteur d’une Eglise protestante au Togo, je désirais une faculté de grande renommée et un directeur de thèse digne de ce nom. Ainsi, depuis 2019, j’ai débuté mes recherches à la Faculté de Montpellier sur la corruption sous la direction de Olivier Abel. Je suis très satisfait de l’encadrement, des cours, des séminaires et des colloques. Les enseignants ne ménagent aucun effort pour faire de ce haut-lieu du savoir, une institution de référence et un pôle d’excellence. La diversité culturelle des étudiants venus de tous horizons azimuts est source d’enrichissement.

Qu’est-ce qui vous a le plus fortement marqué durant cette journée d’étude ?

J’ai été fortement marqué par la consistance des modules et le sérieux avec lequel le programme a été exécuté. J’ai compris que, depuis l’époque où le christianisme est devenu une religion licite, des expressions vagues ont été utilisées pour désigner la « conversion » dont le « changement d’identité ». Cette époque est marquée par des conversions diverses et plusieurs stratégies de conversion ont été utilisées. Mais le baptême était surtout un marqueur juridique et un geste annulable selon le droit romain. Et même selon le droit canon, le chrétien n’était pas forcément celui qui […]