Propos recueillis par Isabelle Bousquet,  pasteure à la fondation John Bost. 

Depuis un an maintenant, Ensemble est disponible sur Internet. Quelles sont les raisons qui vous y ont poussé ?

Nous souhaitions un site qui puisse représenter tous les journaux de la presse régionale protestante. L’architecture du site est un peu comme celle de Nice Matin où se retrouvent les versions numériques des quotidiens Nice Matin et Var Matin. Dans notre cas, il y a 9 journaux dont il a fallu fédérer les énergies et projets. C’était donc très compliqué. Il nous a fallu à peu près 7 ans pour construire ce site dont l’objectif est de toucher d’autres personnes (que les abonnés papier, les quadras et les quinquas) qui sont très présentes sur Internet et les réseaux sociaux.

Que trouve-t-on en plus de la version papier ?

Il y a deux plus-values à avoir un site Internet. La première est qu’il s’agit d’un outil plus réactif. Il nous permet ainsi de publier, entre deux mois, des brèves qui sont arrivées trop tard ou trop tôt pour une publication papier. De même, pour les communiqués de la Fédération Protestante de France ou de l’Église Protestante Unie de France, en réaction à des événements politiques ou éthiques. La seconde plus-value est que cela permet de publier l’intégralité des articles des dossiers qui sont différents selon les journaux régionaux. Il faut savoir que chaque dossier comporte entre 10 et 12 articles et que notre version papier ne nous permet d’en publier que 7 ou 8. Il est à noter que nous envisageons à terme de vendre ces dossiers thématiques complets.

Les personnes abonnées à la version papier ont-elles accès à la version numérique par le même abonnement ?

Oui tout à fait. Il suffit pour la personne abonnée de s’inscrire sur le site Internet et un lien automatique se fait avec son abonnement.

Une présence d’Ensemble sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter est-elle envisagée ?

À l’heure actuelle, nous manquons de forces vives pour pouvoir animer de telles pages. Il ne sert à rien d’avoir des pages Facebook ou des comptes Twitter qui ne seraient que des coquilles vides. Nous avons donc dissocié les deux choses en mettant la priorité sur la vie du site internet, couplé au journal. Dans un deuxième temps, si nous avons les ressources humaines adéquates, chaque journal se dotera d’une page Facebook ainsi que d’un compte Twitter.

En attendant, n’hésitez pas à aller sur le site. Vous y ferez de nombreuses découvertes !