Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. » (Mt 11,28) La fatigue et la lassitude grandissent pendant que le virus et tous ses variants s’installent durablement dans notre vie.

Et bien des questions tourmentent les dirigeants comme les simples citoyens : faut-il porter les efforts sur les conséquences biologiques du virus ? Mais comment prendre en compte les dégâts psychologiques ? Faut-il tenter de maintenir la vie économique d’avant ? Mais les dégâts des crises climatiques n’imposent-ils pas de revoir la copie ?
Ces questions sont aussi les nôtres mais le quotidien des relations sociales atrophiées par les gestes de mise à distance et l’inquiétude quant à l’avenir nous rendent nerveux et irritables.

Et même l’Église est impactée ! Entre ceux qui souhaitent reprendre les activités habituelles en plus des seuls cultes autorisés et ceux qui souhaitent attendre de nouvelles directives, des tensions s’ajoutent à la lassitude de chacun.

Comment vivre de manière fraternelle et communautaire, par temps de crise profonde et durable, des besoins personnels différents ? « Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. » (Mt 11,29)

Être très étroitement lié au Christ (sa vie, son enseignement, sa Bonne Nouvelle, sa mort, sa résurrection), c’est trouver le repos.
Que toutes nos questions, toutes nos incertitudes, toutes nos fatigues passent par cet attachement pour nous laisser instruire et trouver le repos.