«Je n’étais pas très à l’aise les premières fois que j’ai porté la robe, je ne savais pas trop comment bouger. Je craignais de m’encoubler», se rappelle le pasteur Didier Halter, directeur de l’Office protestant de la formation. Si l’habit ne fait pas le moine, la robe pastorale garde toute son importance. Plusieurs Églises réformées romandes vont consacrer leurs futurs ministres, cet automne, et l’événement se vit en robe. Mais laquelle choisir?
«Dans le christianisme, traditionnellement, les prêtres portaient une robe comme signe distinctif. Il s’agissait d’un vêtement liturgique blanc. À la Réforme, les protestants ont voulu se différencier et affirmer un rôle de magistère en revêtant une robe noire, signe d’une formation académique», explique Olivier Bauer, professeur de théologie pratique à l’Université de Lausanne. Cette habitude a […]