Au 1er janvier, Les romains fêtaient Janus, dieu des portes et des commencements. Il était représenté avec deux visages, l’un vers l’avant, l’autre vers l’arrière.

Avec notre visage arrière, arrêtons-nous un instant et contemplons cette annus horribilis. Ne rentrons pas dans le détail, nous l’avons vécu toutes et tous. Et pourtant, n’avez-vous pas vu les frais rameaux jaillir ? De ci, de là, les idées ont explosé, les initiatives originales sont venues combler les manques, une nouvelle forme d’Église a pu (re)naître. Était-ce un rappel forcé du temps des premiers chrétiens ? Preuve en est, nous savons encore créer et nous renouveler dans les difficultés et la douleur.

Avec notre visage avant, admirons le lever du soleil, regardons vers l’avenir. Je vous entends crier : Optimiste ! Peut-être, mais je suis sûr d’une chose, mon Église veille, mon Église réagit, mon Église sait encore se mettre en colère.

2021 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices, la crise sanitaire de 2020 continue et nous […]