Dès son plus jeune âge, alors que ses parents, officiers de l’Armée du Salut sont en poste à l’Île de Ré, il se passionne pour le feuilleton en bandes dessinées sur l’Île du Diable (le bagne en Guyane) qui paraît chaque semaine dans la publication En Avant. Ce sera sa première collection salutiste.
Quelques années plus tard, c’est une salutiste très âgée du poste de Marseille qui lui offre son « chapeau Alléluia 2 » qu’elle avait reçue dans les années 30 à son enrôlement. Peu à peu, de nombreux objets salutistes ont constitué une véritable collection.
Alors que ses choix d’études le poussent tout naturellement à suivre un cursus d’histoire à l’université, il poursuit sa quête de sources historiques relatives à l’Armée du Salut au sein de laquelle il s’engage et milite. Dans un premier temps, c’est dans un souci de comprendre l’organisation dans laquelle il s’investit, puis cela devient une réelle passion. Documentaliste, il peut allier ses compétences professionnelles et ce loisir. Curieux par nature, Marc Muller compile peu à peu de nombreux ouvrages, publications et écrits mentionnant un petit bout de l’histoire de l’Armée du Salut en France.
Récemment, contributeur du comité d’histoire de l’aumônerie protestante aux armées, il participe à l’exposition « Fraternité sur le front : les aumôniers militaires protestants durant la Grande Guerre ». Pour le centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale, il publie un dossier sur l’action de l’Armée du Salut durant la guerre dans la revue d’Histoire du […]