Pourquoi le gouvernement, alors qu’il appelle à une mobilisation pour le redressement de l’économie, se lance-t-il dans ce qui apparaît à beaucoup comme une provocation sur l’avortement ?
Les défenseurs de l’amendement à la loi sur l’égalité hommes-femmes prétendent que l’expression selon laquelle l’avortement répond « à une situation de détresse » est culpabilisante, même si c’est pour ajouter dans la phrase suivante qu’aucune femme n’avorte de gaieté de cœur. Si l’acte n’est pas anodin, pour quelle raison un avortement est-il effectué si ce n’est la détresse ? Le fait de cesser de nommer une situation la rend-elle moins vraie ?
Ces mêmes défenseurs agitent le mouchoir de la situation espagnole sauf qu’ils font semblant de se faire peur car il n’y a pas un seul parti politique représentatif, pas même le Front national, qui remette en question la loi Veil. […]