« Il y a des choses qui dépendent de nous, et d’autres qui n’en dépendent pas. » Ces quelques mots d’Épictète résument bien l’invitation du stoïcisme : accepter sereinement ce qui échappe à notre contrôle, tout en concentrant nos efforts sur ce que nous pouvons contrôler.
Qu’est-ce qui échappe à notre contrôle ? Et à l’inverse, que pouvons-nous contrôler ?
J’adore la réponse de Darren Hardy : « Vous ne pouvez pas prédire ce qui va arriver dans la journée, mais vous pouvez contrôler comment vous la commencez et comment vous la terminez. »
Les quelques minutes après avoir ouvert les yeux le matin, et les quelques minutes avant de fermer les yeux le soir : voilà ce qui dépend de nous.
Le reste échappe à notre contrôle : la météo, les annonces du gouvernement, les boutons de varicelle, l’humeur du chat, les céréales renversées… Nous ne pouvons pas prédire si notre ado se lèvera du bon pied, ni si sa petite sœur acceptera d’avaler son petit-déjeuner, ni quelle quantité d’emails nous aurons à traiter. Nous ne pouvons pas prédire combien de temps il nous faudra pour convaincre les enfants de prendre un bain ni combien de temps pour les convaincre d’en sortir. Nous ne pouvons pas prédire combien de « j’ai soif » ni combien de visites imaginaires aux toilettes […]