L’Ukraine fait face à une crise énergétique majeure après une série d’attaques aériennes russes ayant détruit la moitié des infrastructures électriques, plongeant plusieurs régions dans l’incertitude à l’approche de l’hiver. Pendant ce temps, en France, les agriculteurs se mobilisent à l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs pour protester contre l’accord UE-Mercosur et réclamer des mesures de simplification, tandis que l’équipe de rugby des Bleus triomphe des All Blacks dans un match éprouvant (30-29). Sur la scène internationale, à Rio de Janeiro, un « G20 social » rassemblant 15 000 militants cherche à peser sur les discussions des dirigeants mondiaux, alors qu’à la COP 29 à Bakou, la présence massive des lobbys fossiles suscite des critiques sur l’avenir des négociations climatiques. Ces événements reflètent des tensions économiques, sociales, sportives et environnementales marquant l’actualité mondiale.
Le système énergétique ukrainien menacé d’effondrement après de multiples frappes russes
Dans la nuit du 16 au 17 novembre, l’Ukraine a été la cible d’une des attaques aériennes russes les plus intenses depuis le début du conflit, visant spécifiquement son infrastructure énergétique selon TF1. Plus de 100 missiles et drones ont frappé le pays, provoquant des pertes humaines à Lviv, Kherson, Zaporijjia, en banlieue de Kiev et à Odessa. Alors que l’hiver approche, les coupures de courant et de chauffage dans plusieurs régions alimentent une inquiétude croissante parmi les populations. Ces frappes ciblées sur des centrales thermiques et des points stratégiques du réseau électrique ont gravement affaibli les capacités énergétiques du pays. D’après des sources ukrainiennes, près de la moitié des infrastructures de production d’électricité seraient désormais hors service .
Rugby : Les Bleus renversent les All Blacks sur le fil
Au Stade de France, le 17 novembre, l’équipe de France de rugby a signé une victoire historique contre les All Blacks (30-29), leur troisième succès consécutif face à la mythique équipe néo-zélandaise. Après une première mi-temps dominée par leurs adversaires, les Bleus ont démontré une solidarité exemplaire pour inverser la tendance. Pour ce choc contre les derniers finalistes de la Coupe du Monde, battus par les Springboks, Fabien Galthié a ajusté sa composition en opérant quatre changements. Parmi eux, Boudehent a remplacé Cros en troisième ligne, tandis que Villière et Buros ont pris les places d’Attissogbe et Barré.
Les agriculteurs en colère reprennent les mobilisations
Depuis le 17 novembre, les agriculteurs français se rassemblent massivement devant les préfectures, exprimant leur exaspération comme l’explique Le Parisien. À l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA), ces actions visent notamment à faire échouer l’accord entre l’UE et le Mercosur et à obtenir des mesures de simplification pour le secteur. Contrairement aux mobilisations spontanées de l’hiver précédent, ce mouvement est orchestré par les syndicats majoritaires. Pierrick Horel, président des JA, a dénoncé l’insuffisance des réponses gouvernementales, déclarant : « Le gouvernement Barnier ne va ni assez vite ni assez loin » .
Au Brésil, la société civile veut influencer le G20
En amont du G20 à Rio de Janeiro, un sommet alternatif baptisé « G20 social » a réuni plus de 15 000 militants entre le 14 et le 16 novembre d’après l’Humanité. Cet événement, soutenu par le président Lula da Silva, a permis à des syndicats, étudiants, autochtones et collectifs antiracistes ou LGBTQIA+ de débattre des grands enjeux mondiaux. Sous le slogan « L’Amazonie vous regarde« , des militants ont interpellé les dirigeants mondiaux. Ce sommet inédit symbolise une tentative de faire entendre la voix de la société civile dans les discussions géopolitiques majeures .
À la COP 29, les lobbys fossiles s’invitent en force
À Bakou, où se tient la COP 29, les négociations climatiques sont parasitées par la forte présence de l’industrie pétrogazière selon Le Monde. Une coalition d’ONG a recensé 1 700 représentants de ce secteur, y compris des figures comme Patrick Pouyanné, PDG de Total. Alors que la conférence, prévue jusqu’au 22 novembre, vise à définir de nouveaux financements pour l’action climatique, la participation massive de ces acteurs soulève des critiques. Les militants dénoncent un risque de voir ces influences freiner les engagements nécessaires pour la lutte contre le réchauffement climatique .