Après la tentative d’insurrection, le calme. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé qu’il reprendrait le travail dès ce lundi 9 janvier dans ses bureaux de Brasilia, pris d’assaut la veille, en même temps que le Congrès et la Cour suprême, par des centaines de partisans de son prédécesseur d’extrême droite Jair Bolsonaro. “Les putschistes qui ont promu la destruction des propriétés publiques à Brasilia sont en train d’être identifiés et seront punis. Demain nous reprenons le travail au palais de Planalto. Démocratie toujours“, a tweeté le chef d’État de gauche, qui a inspecté les bâtiments saccagés à son retour à Brasilia tard dimanche soir. Après plusieurs heures de chaos, les forces de l’ordre ont repris le contrôle des bâtiments envahis par des centaines de manifestants anti-Lula et arrêté plus de 200 personnes, selon le ministre de la Justice et de la Sécurité Flavio Dino.
La zone avait été bouclée par les autorités. Mais les bolsonaristes, pour beaucoup habillés du maillot jaune de la Seleçao, la sélection de football du Brésil, un symbole qu’ils se sont approprié, sont parvenus à forcer les cordons de sécurité. Ils ont provoqué des dégâts considérables dans les trois immenses […]