C’est maintenant ou jamais. La conférence de l’ONU sur la biodiversité (COP15) s’ouvre, mercredi 7 décembre, à Montréal avec un défi colossal : conclure en deux semaines un accord historique, la “dernière chance” de sauver les espèces et les milieux naturels d’une destruction irréversible. Les délégués de plus de 190 pays se retrouvent jusqu’au 19 décembre pour adopter un nouveau cadre mondial décennal pour sauvegarder la nature et ses ressources indispensables à l’humanité. Le temps presse : un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et le changement climatique accélèrent la dégradation des océans. “L’humanité est devenue une arme d’extinction massive“, a tonné mardi le secrétaire général de l’ONU, lors du lever de rideau du sommet, à cause de “notre appétit sans limite pour une croissance économique incontrôlée et inégale“.
Cette COP15, sœur jumelle, dans l’ombre, des COP sur le climat, est “notre chance d’arrêter cette orgie de destruction“, a-t-il déclaré. Mais les négociations patinent depuis trois ans. Il s’agit de concrétiser un accord d’une vingtaine d’objectifs, dont le principal vise à protéger 30% des terres et des […]