« Avant la pandémie, je n’aurais jamais pu prendre deux ou quatre semaines de congé pour me remettre discrètement d’une opération de chirurgie esthétique. Maintenant, je ne me rends plus au bureau pour travailler, je peux donc faire les opérations dont j’ai envie.» Catarina a quarante-huit ans et ne cache pas son usage de la chirurgie esthétique. «Durant le confinement, j’ai été chanceuse, mon revenu a augmenté. Au sortir de la pandémie, il est donc temps de prendre soin de moi.»
Catarina est l’une des nombreuses personnes (hommes et femmes) interrogées par Chiara Pussetti, anthropologue à l’Institut de Sciences sociales de Lisbonne (ICS-UL), dans le cadre d’une étude intitulée «Une réponse esthétique à l’anxiété de la pandémie» publiée en mars de cette année.
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