Une bonne nouvelle. La Conférence des Nations unies sur la biodiversité à Montréal a adopté, lundi 19 décembre, le principe d’un “cadre mondial pour la biodiversité“, une feuille de route de 23 objectifs pour tenter d’enrayer la destruction de la nature d’ici 2030. Cinq autres textes visant à rendre ce cadre applicable, mesurable, efficace et surtout à financer les efforts demandés aux pays en développement, ont également été approuvés.
30% de la planète protégée
C’est l’objectif phare du texte : “que, d’ici 2030, au moins 30% des zones terrestres, des eaux intérieures et des zones côtières et marines (…) soient efficacement conservées et gérées“. Cela se fera “par le biais de réseaux d’aires protégées écologiquement représentatifs, bien reliés et gérés de manière équitable” et “tout en veillant à ce que toute utilisation durable (…) soit pleinement compatible avec les objectifs de la conservation.” L’objectif est donc mondial et non pas national, impliquant que certains en fassent plus que les autres, ou en fasse plus sur terre que sur mer. Ces 30% sont un minimum pour les scientifiques et les ONG, qui jugent que 50% serait […]