Tout comme les envoyés qui s’inscrivent dans des projets portés par les Églises partenaires du Défap, tout comme les échanges d’enseignants entre facultés de théologie, les chercheurs en congé-recherche en France et dont les travaux sont soutenus par le Défap incarnent les relations entre Églises au près et au loin. Leur rencontre annuelle a eu lieu les 1er et 2 juin au siège du Défap, à Paris. L’occasion de faire le point sur les joies et défis de leur séjour en France, et de présenter leurs travaux.
Ils viennent de République démocratique du Congo, de Cameroun, de Côte d’Ivoire… Ils sont en France pour quelques mois, pour des recherches à l’occasion d’un projet de thèse, ou de publication… Ils sont pasteurs et théologiens, et leur présence au Défap, ainsi qu’à l’Institut protestant de théologie de Paris ou de Montpellier, est une des manifestations concrètes des relations nouées entre facultés de théologie par-delà les frontières. Ce sont les chercheurs en congé-recherche dont les travaux sont soutenus par le Défap. En ce début du mois de juin, ils sont rassemblés dans la « salle de cours » du Défap, pour deux journées destinées à faire le point sur leur séjour en France, et présenter leurs travaux.
Si la figure de l’envoyé est généralement la plus connue, et considérée comme la plus représentative des activités du Défap au sein de ses Églises constitutives, elle a ainsi sa figure symétrique en termes d’accueil. Les relations établies de longue date via le Défap au sein de toute une communauté d’Églises s’illustrent non seulement à travers des projets, mais aussi à travers des échanges de personnes ; et non seulement par l’envoi au loin, mais aussi à travers toutes celles et ceux qui viennent en France, notamment dans le