Quelques images des travaux pratiques des élèves du centre de formation de l’EPED, l’Église protestante évangélique de Djibouti : la promotion qui apprend actuellement les techniques d’installation et de maintenance de panneaux photovoltaïques sera bientôt fin prête pour aller sur le terrain. Un projet soutenu par le Défap, et qui répond à deux besoins cruciaux de ce petit pays de la Corne de l’Afrique : améliorer l’autonomie énergétique en diminuant la part des hydrocarbures au profit d’énergies moins nocives pour l’environnement, et améliorer l’insertion professionnelle des jeunes.
À Djibouti, il fait chaud. Très chaud : entre 35°C et 40°C, avec des pics à 45°C, voire plus. Et le soleil brille toute l’année : ce petit pays de la Corne de l’Afrique totalise près de 3280 heures d’ensoleillement par an, soit 9 heures par jour. Une manne en matière de production d’énergie solaire. Pourtant, l’essentiel de l’énergie est importée, notamment de l’Éthiopie voisine, sous forme d’hydrocarbures mais aussi d’électricité. Conséquences de cette situation : une forte dépendance, à la fois à la production étrangère et aux hydrocarbures ; et une électricité qui est parmi les plus chères du monde.
Cette situation est la conséquence d’une économie en développement rapide, largement tournée vers le transport de marchandises, et vers le port : situé sur la principale route commerciale Asie-Europe-Afrique, il a une position stratégique. Il n’a cessé de se développer depuis les années 2000. Il est la principale voie d’accès maritime de l’Éthiopie et de son marché de 100 millions d’habitants. Mais l’accent mis sur le […]