Le 6 février dernier, un accord entre le Parlement européen et les pays de l’Union européenne (UE) sur une première directive contre les violences faites aux femmes a été trouvé. Celle-ci introduit désormais la criminalisation et des sanctions en ce qui concerne les mutilations génitales, le mariage forcé et le partage non consenti d’images intimes, entre autres. À un mois de la Journée internationale des droits des femmes, la députée européenne Frances Fitzgerald saluait notamment une « avancée cruciale en faveur de la protection des femmes des abus numériques bien trop banalisés », rapporte dans un communiqué le site du groupe du Parti populaire européen (PPE). Elle déplore néanmoins que l’inclusion du viol dans cette même législation a échoué, la France et l’Allemagne s’y étant notamment opposés.

D’abord célébrée dans les pays du bloc de l’Est dès l’an 1909, la Journée internationale des droits des femmes a été officialisée en 1977 par les Nations unies. En 1914, les premières manifestations ont lieu un 8 mars, notamment à Berlin, pour l’obtention du droit de vote pour les femmes. Alors que la Suisse, tardive en la matière, a fêté en 2021 cinquante ans de suffrage féminin, l’acquisition de certains droits reste problématique pour les femmes dans d’autres parties du globe. Loin de l’abus commercial d’une journée durant laquelle la femme serait reine, c’est bel et bien de ses droits qu’il est […]