« Je me joins volontiers à tous ceux qui pleurent sa disparition en priant pour le repos éternel de la Reine, et en rendant hommage à sa vie de service ininterrompu pour le bien de la Nation et du Commonwealth, à son exemple de dévouement au devoir, à son témoignage inébranlable de foi en Jésus-Christ et à sa ferme espérance en ses promesses », a écrit le pape François dans un télégramme de condoléances envoyé au nouveau roi du Royaume-Uni et du Commonwealth, Charles III.
Au cours de ses soixante-dix ans de règne, Elizabeth II a fait la connaissance de quinze Premiers ministres britanniques, de nombreux présidents américains mais aussi français mais aussi de cinq papes. Si la souveraine britannique a traversé huit pontificats, elle n’a pas pu rencontrer Paul VI ni son successeur Jean Paul Ier, dont le pontificat n’a duré que 33 jours.
Le premier pape qu’Elizabeth II a vu est Pie XII en 1951 tandis qu’elle n’était pas encore reine. Son père le roi George VI étant malade, c’est sa fille aînée et héritière qui s’est déplacée au Vatican.
C’est le pape Jean-Paul II que la souveraine britannique a le plus rencontrée. En 1997, suite au décès de Diana, princesse de Galles, Jean-Paul II fait parvenir un message de condoléances au cardinal Basil Hume, archevêque de Westminster :
« Éminence, profondément attristé à la nouvelle de la mort tragique de Diana, princesse de Galles, le Saint-Père l’a confiée dans la prière à l’amour éternel de notre Père du Ciel. Sa Sainteté vous prie de faire parvenir ses plus sincères condoléances à Sa Majesté la reine Élizabeth II, l’assurant qu’il partage la grande peine du peuple britannique. Il invoque le réconfort divin et la paix sur tous ceux qui sont dans la douleur ». (OR, 1-2 septembre).
Lors de sa dernière visite au pape François, à Rome en 2014, la reine Elizabeth II était vêtue de couleur mauve, alors que la tradition vaticane exige que les souveraines non catholiques portent une tenue noire. Cette tenue mauve est le signe d’une bonne relation entre l’Angleterre et le Vatican. Le pape est aujourd’hui « profondément attristé » par le décès de la reine Elizabeth II.