Au total, les autorités iraniennes ont interpellé plus de 1200 personnes, la plupart dans le nord de l’Iran, depuis le début du mouvement de protestation contre la mort d’une jeune femme détenue par la police des moeurs il y a dix jours, a-t-on appris lundi 26 septembre. Des manifestations de colère ont à nouveau éclaté dimanche soir pour la dixième nuit consécutive dans la République islamique où les rassemblements débutent après la journée de travail. A Téhéran, la foule a appelé à la chute du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, 83 ans, en criant “mort au dictateur“, selon des images publiées par l’ONG Iran Human Rights basée à Oslo. “Femme, Vie, Liberté!“, ont scandé des manifestants ; des femmes ont enlevé et jeté  leurs foulards dans un feu ou se sont symboliquement coupé les cheveux, encouragées par la foule.

Lors des troubles de ces derniers jours, 450 émeutiers ont été arrêtés à Mazandaran (nord)“, a déclaré le procureur général de la province, Mohammad Karimi, cité par l’agence officielle Irna. Samedi, les autorités avaient fait état de […]