“Notre volonté c’est que cet hiver il n’y ait pas d’enfants à la rue et qu’on arrive à travailler collectivement à la résorption de cette situation.” Voilà ce qu’a assuré le ministre du Logement Olivier Klein après une rencontre avec les associations luttant contre la précarité, mercredi 19 octobre. Les services de l’État se réuniront “chaque semaine” avec les associations pour “régler les situations” concrètes de chaque famille en difficulté, a assuré Olivier Klein lors d’un point presse.
En outre, dès à présent et sans attendre le début de la trêve hivernale le 1er novembre, aucune famille avec enfants ne pourra être expulsée sans solution alternative, a-t-il ajouté. Selon la secrétaire d’État chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, d’autres mineurs, qui bénéficient d’un hébergement d’urgence parfois insalubre, “dorment dans des conditions inacceptables où on n’est pas très loin de la rue”, a-t-elle observé : cela justifie de “trouver des solutions les plus pérennes possibles”, passant par des “logements définitifs”, a-t-elle ajouté.
Un projet de suppression de places d’hébergement d’urgence
Pour résoudre le problème, nous “devons disposer de clarté sur les moyens et la méthode”, or “nous n’avons toujours aucun engagement du gouvernement” quant à la diminution prévue du nombre de places d’hébergement d’urgence, a commenté un collectif d’associations d’aide aux enfants et aux personnes mal logées, dans un communiqué. Chaque soir, quelque 2 000 enfants sans abri en famille “se voient refuser une place d’hébergement” après avoir contacté le 115, et ce chiffre a doublé depuis le début de l’année, ont affirmé les associations.
Or, le projet de loi de finances (PLF), actuellement examiné au Parlement, prévoit la fermeture de 14 000 places d’hébergement d’urgence, sur […]