Deux ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, Pape Ndiaye s’est exprimé. Le ministre de l’Education nationale a notamment estimé, dimanche 16 octobre, qu’il y avait aujourd’hui “un niveau de sensibilité et d’alerte” aux atteintes à la laïcité qui “n’existait pas” alors, mais il reste encore “du travail à faire“. “Il y a un niveau de sensibilité et d’alerte sur ces questions qui n’existaient pas il y a deux ans“, a déclaré le ministre au Grand Jury de RTL/Le Figaro/LCI, deux ans après la décapitation du professeur Samuel Paty par un homme radicalisé, pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet.
Mais “prendre le dessus sur les forces hostiles à la République” est “un travail de longue haleine“, a-t-il ajouté. Accusé régulièrement par une partie de la droite et par l’extrême droite de sous-estimer les atteintes à la laïcité, Pap Ndiaye a rétorqué qu’il n’avait “pas la main qui tremble“. “J’ai pris des dispositions dès mon entrée en fonction [en mai dernier], en particulier avec le renforcement des équipes Valeurs de la République là où cela était nécessaire“. Ce sont maintenant “des centaines de personnes qui assistent les chefs d’établissement et les équipes éducatives lorsque des questions se posent, ou des signalements“, a-t-il dit. Il a aussi rappelé que 300 000 enseignants devaient être formés d’ici à la fin du quinquennat pour être mieux armés face aux questionnements ou aux […]