La convention citoyenne sur la fin de vie, qui doit réunir une centaine de Français afin d’orienter le gouvernement sur un éventuel nouveau changement de loi, commencera ses travaux le 9 décembre, a annoncé jeudi 29 septembre son organisateur, le Conseil économique, social et environnemental (Cese). “La convention sera lancée le vendredi 9 décembre et les travaux se termineront à la mi-mars”, a annoncé lors d’une conférence de presse Claire Thoury, membre du Conseil économique, social et environnemental et chargée d’organiser ces débats.
Question posée : “le cadre (…) de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations individuelles rencontrées, ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?” Puis, à partir de leurs conclusions que le gouvernement décidera de changer ou non la loi Claeys-Leonetti sur l’accompagnement médical de la fin de vie, éventuellement en légalisant une “aide active à mourir” que le Comité d’éthique a récemment jugé envisageable à de très strictes conditions. Le président Emmanuel Macron, qui envisage de faire de la fin de vie la grande réforme sociétale de son second quinquennat, a relancé le sujet à la fin de l’été mais prend garde de ne pas défendre une position tranchée.
Des participants tirés au sort
La fin de vie fait en effet régulièrement ressurgir des débats en France, notamment face à d’autres pays européens, comme la Belgique, les Pays-Bas mais aussi l’Espagne, où la législation a changé ces dernières années pour autoriser l’euthanasie de manière très encadrée. L’Élysée et le gouvernement ont renvoyé la responsabilité des débats à […]