Lundi 3 juillet : dès le matin, le bâtiment du Défap se remplit de bruits de voix et d’allées et venues. Cette journée marque le début de la session de formation des envoyés : une période courte (une dizaine de jours) mais dense, à la fois pour les candidats au départ et pour les responsables de la formation. Pour celles et ceux qui s’apprêtent à partir à Djibouti, au Tchad, au Cameroun, en Tunisie, à Madagascar, les profils sont très divers, de même que leur connaissance des pays et des cultures de leur futur lieu de mission : jeunes professionnels ou encore en cours d’études, praticiens aguerris de l’international… Et les motivations pour partir sont tout aussi variées.

Parmi la petite vingtaine de futurs envoyés qui se rassemblent peu à peu devant le buffet préparé dans le hall d’accueil, et commencent à échanger avec l’équipe du Défap, plusieurs générations sont représentées. Il y a celles ou ceux qui partent seuls, et pour qui cette mission sera une découverte ; il y a aussi des couples, déjà engagés dans des projets au long cours dans des pays qu’ils connaissent…

Certaines et certains, la plupart, partiront sous statut de VSI (Volontaire de Solidarité Internationale) ou de Service civique, mais le Défap envoie aussi des pasteurs outre-mer… Une diversité qui favorise d’emblée les conversations, mais qui constitue aussi un défi pour la formation. Pour y répondre, une bonne partie de l’équipe est mobilisée, ainsi que des intervenants extérieurs ; avec des modules qui, plutôt que des savoirs théoriques, visent à fournir aux futurs envoyés une « boîte à outils » qui leur permettra de […]