La présidente a commencé en faisant « un premier tour d’horizon de la situation du pays ».
Ils ont abordé trois sujets : en premier lieu, la question de la sécurité. « La force Sangaris et les forces des Nations Unies sécurisent au mieux Bangui et ses alentours. On va vers une situation qui s’améliore », avec « l’ONU [qui] prend petit à petit le relais de la force Sangaris », explique François Clavairoly.
Sangaris est passée de « 1 700 à 900 soldats, et dans quelques mois il n’y en aura plus que 400, mais d’après la présidente, la situation sécuritaire est plutôt encourageante ».
Le deuxième sujet abordé concerne la préparation des élections, « prévues au mois d’octobre 2015 ».
Cependant, raisonnablement, elles « auront plutôt lieu en novembre ou décembre, mais l’essentiel est qu’elles auront lieu ». Pourquoi ? Car il faut d’abord recenser la population et c’est un processus long et compliqué, notamment en province car la saison des pluies approche, les routes deviennent de moins en moins praticables et les « moyens financiers et matériels sont limités ».
Enfin, la présidente a insisté sur le fait qu’elle « veut tenir parole, elle ne se présentera pas personnellement à l’élection présidentielle ». Elle veut accomplir son « travail de transition, puis laisser le pays dans les meilleures conditions possibles ». […]