Loin d’une course au développement à tout crin, le Secaar (Service chrétien d’appui à l’animation rurale), un réseau de dix-neuf Églises et organisations chrétiennes d’Afrique et d’Europe, présent dans une douzaine de pays, cherche à promouvoir l’être humain dans toutes ses dimensions : spirituelle, sociale et matérielle. Ses actions se déploient selon cinq axes de travail : le développement intégral (considérer l’être humain comme une créature avec des besoins matériels mais également relationnels et spirituels), l’agroécologie (maintenir les équilibres des écosystèmes), le climat et l’environnement (système alimentaire mondial plus juste, avec respect de l’environnement), les droits humains (promotion de la dignité humaine et accès équitable aux ressources), et la gestion de projet (accompagnement et/ou suivi). Il a été fondé en 1988 au Bénin, avant d’être officiellement constitué en association internationale en 1994 à Yaoundé, au Cameroun ; et le Défap en est un des membres fondateurs. Son siège se trouve aujourd’hui à Lausanne, en Suisse, et le secrétariat exécutif à Lomé, au Togo.

En ce mois de mars 2019, du 24 au 30, les 22 délégués des 19 différentes organisations membres, dont le Défap, se sont réunis à Lomé à l’occasion du Conseil d’Orientation et de Suivi (COS) du Secaar : une réunion qui a lieu deux fois par an, et qui fait office d’Assemblée générale du Réseau. […]