La guerre en Ukraine reste toujours au cœur de l’actualité. Tandis que l’armée russe continue de bombarder plusieurs villes ukrainiennes, le président français Emmanuel Macron s’est une nouvelle fois entretenu, dimanche, avec son homologue russe Vladimir Poutine. En France, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Au Mali, au moins 27 soldats sont morts à la suite d’un assaut jihadiste vendredi dernier. Samedi, la secrétaire d’État Nathalie Elimas, accusée de “harcèlement” moral, a quitté le gouvernement.

Ukraine : l’offensive russe se poursuit à coups de bombardements 

Lundi matin, à l’aube, l’armée russe poursuivait son offensive tous azimuts en Ukraine et bombardait Kharkiv, la deuxième ville du pays, ainsi que d’autres villes dont Tchernihiv (nord), Soumy (nord-est), Mykolaïv (sud) et le port stratégique de Marioupol. Par ailleurs, note France Info, les soldats russes se rapprochaient de Kiev. D’intenses combats ont eu lieu dans la périphérie de la capitale. Les forces ukrainiennes ont indiqué se tenir prêtes à détruire le dernier pont qui relie la ville à son arrière-pays, à l’ouest, dans le but de freiner l’avancée des chars russes. 

Nouvel entretien téléphonique entre Macron et Poutine 

Dimanche 6 mars, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont à nouveau entretenus pendant 1h45 par téléphone, indique le Huffpost. Le président russe a assuré qu’il “atteindrait ses objectifs” en Ukraine, “soit par la négociation, soit par la guerre”, d’après l’Elysée. Ses objectifs étant, dixit Emmanuel Macron, “ce que le président russe appelle la ‘dénazification’ et la neutralisation de l’Ukraine” ainsi que la reconnaissance de l’indépendance de la Crimée et du Donbass. Ces exigences sont, selon Paris, “inacceptables pour les Ukrainiens”. “Il n’est pas impossible que nous prenions de nouvelles sanctions prochainement”, a également annoncé l’Elysée. Emmanuel Macron a demandé à son homologue de ne pas mettre en danger les civils mais, de son côté, Vladimir Poutine a “nié que son armée (les) prenne pour cibles”. 

Guerre en Ukraine : des dizaines de milliers de manifestants en France

Samedi dernier, 41.600 manifestants ont défilé en France, selon le ministère de l’Intérieur, pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine par la Russie et dire “non à la guerre en Europe”. “Sauvez l’Ukraine”, “Poutine assassin”, “Poutine, ta guerre on n’en veut pas” : les slogans ont donné le ton, rapporte 20 minutes. À Paris, environ 16.000 personnes se sont rassemblées. À près d’un mois de la présidentielle, l’écologiste Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalgo ont participé au rassemblement, note le site d’information. 

Mali : une lourde attaque jihadiste 

Dans le centre du Mali, le camp de Mondoro a essuyé une lourde attaque vendredi matin, indique Libération. Il s’agirait d’un assaut d’une grande ampleur mené par un groupe terroriste, relate le quotidien. D’après les autorités maliennes, l’attaque, menée avec des véhicules piégés, a tué 27 soldats maliens. Elles déplorent aussi 33 blessés. D’autres sources locales évoquent des pertes encore plus lourdes. Selon un officier du ministère français des Armées, précise Libé, sur les 150 soldats qui occupaient le camp, il y aurait “entre 40 et 50 tués, ainsi qu’une vingtaine de disparus” et “21 véhicules, dont plusieurs blindés, auraient été pris par les jihadistes”. Le gouvernement malien a assuré que “47 terroristes” avaient été tués. 

La secrétaire d’État Nathalie Elimas quitte le gouvernement

Sur la proposition du Premier ministre, le président de la République a mis fin, sur leur demande, aux fonctions de” Nathalie Elimas, ainsi que de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, dont le départ était prévu pour rejoindre le Conseil constitutionnel, a indiqué l’Élysée, samedi dernier. La première fait l’objet d’une enquête administrative sur le fonctionnement de son cabinet après des accusations de “harcèlement” moral, écrit Le Figaro.