Lors d’une formation à laquelle j’ai participé, nous devions exprimer notre degré de confort quant au fait de déléguer. Les personnes qui aimaient beaucoup déléguer devaient se placer d’un côté de la salle, celles qui n’aimaient pas du tout déléguer de l’autre côté, puis il y avait les différents degrés entre les deux extrêmes ! Je ne sais pas où vous vous placeriez sur cette échelle mais pour ma part, j’aime être au contrôle, et déléguer n’est pas quelque chose qui me vient facilement. Mon mari, au contraire, se situe plutôt de l’autre côté de l’échelle. Si je sais le faire, pourquoi ne pas laisser quelqu’un d’autre apprendre à le faire aussi ? Cela semble logique pour lui, mais c’est beaucoup plus dur pour moi à mettre en pratique. Et pourtant, nous ne sommes pas indispensables et nous ne resterons pas à jamais dans nos rôles, que ce soit sur le terrain de mission ou ailleurs.

Quel héritage laissons-nous ?

Un couple qui travaille avec Africa Inland Mission a écrit un article¹ très intéressant dans lequel ils mentionnent l’histoire de deux Églises à Londres qui étaient dirigées par deux prédicateurs renommés. Un grand nombre de personnes entendaient l’Évangile et étaient édifiées dans la foi. Les deux pasteurs sont décédés. L’une des Églises a continué à grandir et à avoir un impact international tandis que l’autre a décru en nombre et en influence. Pourtant les deux pasteurs étaient passionnés par l’Évangile et le besoin d’atteindre ceux qui sont perdus. Les deux étaient des enseignants capables et de bons communicateurs. Bien que plusieurs facteurs aient pu contribuer à cette différence d’évolution de leur Église après leur départ, l’un des pasteurs a intentionnellement cherché à […]