Quoi de commun entre des foyers destinés à limiter la consommation de bois de chauffe, une ferme-école, une pompe solaire et des biodigesteurs ? Réponse : tous font partie de projets soutenus par le Défap dans le cadre de sa démarche de « compensation carbone ». Une démarche initiée à la suite d’une décision de son Conseil de 2022, et dont les traductions concrètes se multiplient… Le dernier de ces projets en date visait à équiper un village du Bénin d’une infrastructure destinée à transformer les déchets agricoles en gaz à usage domestique. Elle a d’ailleurs été ouverte par le Défap à la fois à des particuliers et à d’autres institutions liées aux Églises : chacun peut ainsi, en soutenant ce projet par un don, contribuer à réduire sa propre empreinte carbone…
Cette démarche, et ces projets, ont été exposés en ce mois de juin dans « Courrier de mission », l’émission du Défap diffusée sur Fréquence protestante et Radio FM+. Avec comme invité, au micro de Guylène Dubois, une personnalité engagée de longue date en faveur de la sauvegarde de la création, à la fois au sein de son Église, l’EPUdF, et au sein du Défap : il s’agissait de François Fouchier. Délégué Provence-Alpes-Côte d’Azur du Conservatoire du littoral, il est aussi membre du Conseil du Défap, et le représente depuis des années auprès du Secaar (Service chrétien d’appui à l’animation rurale).
On pourrait se demander en quoi théologie rime avec écologie. Et pourquoi il est nécessaire que les Églises s’engagent dans ce domaine. C’est précisément ce qui caractérise l’action du Secaar, réseau de dix-neuf Églises et organisations chrétiennes d’Afrique et d’Europe, présent dans une douzaine de pays, qui cherche depuis sa création à promouvoir un développement « holistique », c’est-à-dire réconciliant toutes les dimensions de l’être humain : spirituelle, sociale et matérielle. Ses actions se déploient selon cinq axes de travail […]