Homme d’affaires de génie, milliardaire fantasque, Elon Musk, patron de Tesla et de SpaceX se présente aussi comme le chantre de la liberté d’expression. C’est au nom de celle-ci que l’homme le plus riche du monde a racheté fin octobre le réseau social Twitter pour une poignée de dollars. 44 milliards pour être précis.
La nouvelle a suscité un tremblement de terre médiatique et l’effroi chez de nombreux utilisateurs craignant que la modération des contenus haineux soit plus «souple». A l’inverse, d’autres ont salué une victoire de la liberté, face à la «pensée unique». Le Sud-Africain excentrique semble ainsi être devenu la coqueluche de certains chrétiens ou du moins conservateurs des deux côtés de l’Atlantique. S’il s’affranchit du «politiquement correct», est sceptique sur la théorie du genre et les quotas liés à la couleur de peau ou à l’orientation sexuelle dans les productions audiovisuelles d’Hollywood ou de Netflix, Elon Musk est loin de prôner des valeurs chrétiennes.
En effet, en plus des trois entreprises précitées, Elon Musk, 51 ans, est également propriétaire de la start-up Neuralink dont l’objectif est de relier le cerveau à des circuits intégrés dans le but de fusionner les intelligences humaine et artificielle. Le premier objectif est louable: traiter des maladies neurologiques et permettre à des personnes lourdement handicapées de recouvrer la parole et/ou la mobilité. Mais l’implant cérébral sans fil Neuralink n’est pas sans poser de […]