Après la mobilisation du mardi 7 mars, qualifiée d’« historique » par la CFDT, des syndicats étudiants (Unef, Alternative et Fage), La Voix lycéenne, ainsi que des organisations politiques (Jeunes écologistes, Jeunes insoumis, Jeunes socialistes, etc.), avaient appelé à manifester le 9 mars. « Le modèle social incarné par la réforme des retraites ne plaît pas aux jeunes, car il risque d’augmenter la précarité », avertit Gwenn Thomas-Alves, délégué national de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne. Et de citer d’autres sujets de contestation, comme la réforme des lycées professionnels « qui va conduire à détruire cette filière » ou encore le service national universel (SNU), lancé en 2019 et que le gouvernement pourrait rendre obligatoire. Ce projet, critiqué notamment en raison de sa dimension militaire, fait dire au jeune militant que « les 2 milliards d’euros que coûterait la généralisation du SNU pourraient être injectés dans nos écoles ». Parmi les motifs de mobilisation des jeunes à Paris, la précarisation des […]