J’ai eu l’occasion, il y a quelques années, de faire une conférence à deux voix avec le cardinal Barbarin. Je l’ai trouvé brillant, et j’ai apprécié qu’il ne manie pas la langue de bois comme le font trop souvent les évêques qui prennent un ton mielleux et compassé dès qu’ils s’expriment en public. Il avait plutôt ma sympathie… jusqu’à son procès. Après une première audience qui s’est tenue en mars 2019, il a été condamné à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les abus du père Preynat. Il a fait appel et a été relaxé la semaine dernière.
Faire appel, un tort
Les raisons pour lesquelles il a été condamné en première instance et relaxé en appel relèvent d’une […]