L’être humain a toujours cherché à se projeter dans l’avenir. C’est peut-être même ce qui fait sa spécificité dans le monde animal auquel il appartient. Dans celui-ci, les espèces ont une forme d’instinct, celui de la survie collective : vivre, se défendre, se reproduire… et laisser la place. L’être humain se distingue en partie de cette perspective. D’une part, il pense de manière personnelle (le fameux « Je pense, donc je suis » de Descartes) ; d’autre part, et heureusement de plus en plus, il se sent collectivement responsable de l’avenir de toute la planète… Or, si l’on raisonne sur ces deux plans, collectif et individuel, la situation est aujourd’hui anxiogène. Quel est « mon » avenir, ma future retraite ? Quel est « notre » avenir climatique et quelles sont nos futures conditions de vie ?
Penser l’avenir est une entreprise hasardeuse. Par définition, nous ne connaissons pas l’avenir. Pourtant, il nous faut le prévoir, dans tous ses aspects. Toutes les questions politiques et sociétales tournent autour de cette problématique. On peut ajouter d’autres thèmes à l’écologie et au débat sur les retraites : la fin de vie, l’avenir du monde en guerre, jusqu’à nos portes, ou même […]