Le président Macron avait voulu s’adresser aux femmes en donnant une interview au magazine Elle le 8 mai dernier. Entre autres déclarations, il avait insisté sur la place des pères auprès des enfants de familles divorcées, qui devaient selon lui soutenir les mères divorcées qui restent seules avec leurs enfants. Son évocation d’un « devoir de visite, d’un devoir d’accompagnement jusqu’à l’âge adulte des enfants » a suscité de vives réactions chez les associations religieuses qui y voient une incohérence majeure avec sa politique en matière bioéthique.

Paradoxe avec la PMA sans père

Le CPDH s’est indigné, par un tweet, de la contradiction entre ces propos et la loi autorisant le PMA soutenue et votée par la majorité Renaissance (alors LREM) dans le cadre de la réforme de bioéthique en 2021. « Étonnant, de la part d’un président qui a légalisé la #PMAsanspère, et va donc multiplier les familles monoparentales dans les prochaines années. » En effet, avec cette loi de 2021, les mères qui ont un projet d’enfant peuvent en avoir un sans que le donneur ait une quelconque place, ce qui a pour effet de créer des enfants sans […]