Dans l’ensemble du monde, la démocratie peine à apaiser les fractures, sociales et politiques, qui ne cessent de grandir. On ressent, notamment en France, la difficulté, voire parfois l’impossibilité, de vivre la dimension collective, pour ne pas dire communautaire, de la société. Le « chacun pour soi » ne cesse de grandir. Au Brésil, la victoire de Lula est d’une certaine manière rassurante, tant Bolsonaro était une menace pour son pays mais aussi pour le monde, notamment sur la question du réchauffement climatique. Mais c’est une victoire en demi-teinte par son score. C’est surtout le symptôme d’un pays divisé, où les haines réciproques ont pris le pas sur toute idée de fraternité. En France, l’Assemblée nationale donne un triste visage de la vie politique. Les postures et les invectives ont remplacé le débat digne des représentants de la nation. Le gouvernement engage sa responsabilité, selon l’article 49.3, signe d’une vraie difficulté à débloquer les situations.
Le modèle chrétien
Ces indicateurs sont les symptômes d’un monde malade de ses divisions. Le christianisme a une longue expérience de l’universel. Certes son histoire est jonchée d’erreurs, voire de fautes graves, mais on peut en tirer des leçons et proposer un modèle culturel de l’universel. Il ne s’agit évidemment pas d’imposer une quelconque foi ou de […]