Le pape François – nom qu’il a choisi en référence à François d’Assise, «le saint des pauvres» – est décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans. Les causes du décès n’ont pas encore été révélées par le Vatican, mais le pape était en convalescence depuis le 23 mars, à la suite d’une pneumonie. Premier pape non européen à occuper ce rôle depuis 1200 ans, il est né Jorge Mario Bergoglio à Buenos Aires en 1936. Bien que ses prédécesseurs eussent déjà été engagés dans le dialogue interconfessionnel, dès son élection, François a ouvert bien davantage le dialogue œcuménique. Il s’est rapproché des orthodoxes, des Eglises orientales, des anglicans mais aussi des protestants évangéliques.
En ce sens, il a répété les rencontres symboliques et amicales. En Argentine d’abord, auprès de pasteurs avec qui il entretenait déjà de bonnes relations, y compris avec l’évangéliste Luis Palau (1934-2021) dont il était proche. Sa visite à l’Eglise évangélique de la réconciliation à Caserte, en Italie en 2014, a elle aussi marqué une démarche inédite pour un pape.
Un pape « évangélique » ?
Plutôt progressiste, œcuménique voire atypique… il a même été désigné comme un «pape évangélique». Si le mot n’est pas à proprement parler […]