La scène se déroule lors d’une cérémonie inter-religieuse dans l’immense mosquée de Baitul Futuh, dans le sud de Londres. Dans une atmosphère feutrée, une dizaine de musulmans de tous âges patientent pour signer un livre de condoléances pour la reine Elizabeth II. “Je suis un musulman de première génération dans ce pays” et “nous pouvons y pratiquer notre religion sous la protection de notre” monarque, explique Danial Saeed, 19 ans. Au Royaume-Uni, le souverain est non seulement chef de l’église anglicane, mais aussi “défenseur de la foi“. Si ce titre était à l’origine dirigé vers la Chrétienté, Charles avait déjà fait valoir par le passé que lorsqu’il accèderait au trône, il se sentirait imparti de la responsabilité de défendre toutes les fois.

Un engagement qu’il a réitéré, vendredi 16 septembre, en recevant les représentants des principales religions du Royaume-Uni au palais de Buckingham, à Londres. Charles III a insisté sur son “devoir de protéger la diversité de notre pays“, y compris dans la foi : en tant qu’anglican et souverain, “je me sens tenu de respecter ceux qui suivent d’autres chemins spirituels, comme ceux qui […]