Les pontes de tortues marines se multiplient en France et juillet sera le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Toujours en juillet, mais il y a trois-cent-vingt-et-un an, la guerre des Camisards venait de débuter dans les Cévennes.
Six pontes de tortues Caouanne
En trois semaines six tortues marines de l’espèce protégée Caouanne ont pondu leurs œufs sur des plages françaises situées entre les Alpes-Maritimes et l’Hérault. Un phénomène exceptionnel qui pourrait être lié au réchauffement des eaux de la Méditerranée, explique Geo. Des barrières de protection ont été installées autour des nids le temps de la période d’incubation, d’une durée moyenne de 55 jours. Si des éclosions sont toujours une joie, “on se pose beaucoup de questions”, souligne Céline Ferlat, chargée de mission au Centre d’étude et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée. Alors, “bientôt, des instruments de suivi de température seront mis en place afin de collecter des données scientifiques nécessaires pour une meilleure compréhension du phénomène”, précise la préfecture de l’Hérault.
“L’ère de l’ébullition mondiale”
L’observatoire européen Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies sont formels : les canicules marines et terrestres en cours sont partout dans le monde sont “sans précédent” depuis des milliers d’années. Et ces phénomènes sont un “avant-goût” de l’avenir climatique, rapporte 20 Minutes. Pour Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, “l’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition mondiale, Le changement climatique est là. Il est terrifiant”.
La guerre des Camisards
Le 24 juillet 1702, l’Abbé du Chaila était assassiné à Pont-de-Montvert, dans l’actuelle Lozère. La répression est alors féroce en Languedoc et dans les Cévennes. Une révolte armée éclate. Elle durera jusqu’en 1704 par une négociation menée par le maréchal du Villars au nom du roi et Jean Cavalier pour les révoltés. Pourtant, la guerre dite des Camisards sera marquée par des reprises sporadiques jusqu’à 1710, rappelle le site Musée protestant.