La violence des guerres est bien évidemment une violence physique, mais elle sollicite aussi les trois autres types. Depuis les guerres napoléoniennes, les conflits militaires ont pris une ampleur inégalée, mobilisant la société entière. Dans son analyse de l’œuvre de Clausewitz[1], René Girard parle d’une « montée aux extrêmes » : chaque période augmente d’un cran le niveau de violence, avec des effets en chaîne. Les deux guerres mondiales, la guerre froide, les conflits du 21e siècle : la violence semble vouloir échapper à tout contrôle et les populations civiles sont de plus en plus les premières victimes de ces brutalités.
Violence au niveau international
Les viols et la torture sont systématiques, la propagande joue un rôle décisif dans la manipulation de l’opinion, les guerres s’accompagnent de tentatives de génocide, la menace de l’emploi de l’arme atomique demeure à l’arrière-plan des conflits… Mais cet accroissement effréné de la violence n’est pas la seule caractéristique des conflits internationaux aujourd’hui : la guerre a littéralement […]