« Légaliser la mort administrée ne sera pas un progrès, mais une régression éthique, sociale et médicale. »
Les mots des six responsables des cultes en France ne sont pas tendres à propos de la proposition de loi dite « fin de vie », débattue ces derniers jours à l’Assemblée nationale.
La Conférence des responsables de culte en France (CRCF) – catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman et bouddhiste – « alerte solennellement sur les graves dérives » d’une telle loi.
Ils commencent par dénoncer le risque pour les personnes fragiles de se sentir obligé de disparaître.
« La seule existence d’une telle option peut induire chez des patients une culpabilité toxique – celle d’’être un fardeau’. »
De plus, les responsables religieux critiquent la rapidité de la procédure « d’aide à mourir », qu’un médecin peut assumer seul, et avec des délais de réflexion très courts pour les patients (15 jours d’instruction et 48h de réflexion). Selon eux, « cette précipitation est […]