Le candidat Macron avait été très clair : face à la guerre froide opposant Iran et Arabie saoudite, il appelait à un dialogue équilibré avec les deux pays. Hélas, le président s’est retrouvé devant une diplomatie qui, sous les présidents Sarkozy et Hollande au moins, est allé à l’inverse de son sage conseil : l’alignement sur les pays pro-américains de la péninsule arabique a globalement été la règle. Cette logique est à analyser dans une approche plus large, dite occidentaliste, c’est-à-dire d’alignement sur les Américains et une opposition au […]