« La microfinance reste perçue par le banquier lambda comme un placement risqué », reconnaît Jacques Grivel. Pourtant, début février, à l’occasion d’une conférence proposée au personnel de l’entreprise Debiopharm, à Lausanne, il a présenté une réalité bien différente. Fondateur de la société Fundo Asset Manager, spécialisée dans le conseil et la gestion de risque pour les investisseurs institutionnels, il propose un fonds appelé « Finethic Microfinance ». En 15 ans, les résultats mensuels de ce produit n’ont été en recul que trois fois.
Pratiquement, l’argent investi dans ce fonds ou dans l’un de ses concurrents est prêté à des organismes financiers dans des pays en développement ce qui leur permet à leur tour d’accorder des fonds à microbanque qui vont se rendre dans les différentes régions pour octroyer des microcrédits à des créateurs d’entreprises. Quelques dizaines, centaines, voire milliers de francs permettent à des personnes de créer un petit commerce leur apportant ainsi un moyen de subsistance. Le seul fonds Finethic a ainsi permis en 15 ans la création de 2 millions d’entreprises dans 65 pays. […]