Plus d’un mois après le tremblement de terre de magnitude 7,2 qui a ravagé le sud d’Haïti, des sinistrés encore privés de toit réclament de l’aide des autorités pour rebâtir leurs maisons. Alors que la phase de reconstruction doit s’amorcer, le manque d’eau et de nourriture place toujours le pays dans une situation d’urgence. La direction générale de la Protection civile en appelle aux membres du Système national de gestion des risques de désastre et aux partenaires nationaux et internationaux, en évoquant « les besoins vitaux et urgents » qui restent non pourvus. Et elle souligne : « Il devient de plus en plus prioritaire, surtout dans le contexte de la saison cyclonique, de distribuer des produits non alimentaires susceptibles de permettre aux familles sans-abris de s’installer, même temporairement, dans des conditions d’hygiène respectables et à l’abri des intempéries. »
Comme le souligne son directeur général, le Dr Jerry Chandler, « notre pays est train de gérer bien plus qu’un tremblement de terre. Il est en même temps confronté à une crise politique aiguë, une précarité sociale persistante, une situation d’insécurité complexe, une pandémie sournoise et une saison cyclonique au-dessus de la moyenne. Nous sommes donc tenus d’utiliser aux mieux les ressources dont nous disposons pour répondre aux […]