Du 2 au 9 août, une équipe de dix membres de l’association « Espoir pour l’Arménie » est allée à la rencontre des habitants de Spitak et de Shiragamout, deux villes situées à l’épicentre du tremblement de terre du 7 décembre 1988.
Plus de trente ans ont passé. Pourquoi y retourner aujourd’hui ?
Les blessures de cette douloureuse épreuve ne sont pas encore totalement guéries. De plus, la crise sanitaire du Covid-19, ajoutée au traumatisme de la guerre des 40 jours, ont créé un climat de grande fragilité psychologique dans toutes les générations. Depuis de longues années, « Espoir pour l’Arménie » a mis en place dans ces villes de nombreux programmes de soutien, tant au point de vue médical, scolaire, culturel que spirituel.
Quels étaient vos objectifs cette année ?
Nous nous sommes orientés dans quatre directions :
- animations sportives dans le gymnase de l’école Daniel Sahagian,
- cours intensifs de français dans le centre culturel franco-arménien, centre aéré pour 52 adolescents à Shiragamout,
- soutien spirituel à l’église locale,
- visites de réconfort à des familles en souffrance et […]